- Publié le 02/05/2024
Lutte contre les VHSS, point d’étape
Libération de la parole, dénonciation d’abus trop longtemps tolérés, prises de position politiques et syndicales, la lutte contre les violences et harcèlement sexistes et sexuels est devenu un sujet de société incontournable. C’est aussi un fléau combattu par de nouvelles obligations règlementaires et par de la prévention. Le CFPTS, fort de son savoir-faire pédagogique, s’est emparé du problème à son niveau et a développé des propositions de formation dédiées.
Signe de la pertinence de cette nouvelle offre ? Le nombre de personnes formées dans notre secteur en un an et qui plébiscitent notre approche.
Lorsqu’il s’agit d’évaluer ses propres formations, le CFPTS veille à s’appuyer sur des données fiables, quantifiables et recueillies systématiquement au cours et à la conclusion de chaque stage. La pièce centrale du dispositif est le bilan de fin de stage, qui comprend les résultats des enquêtes de satisfaction menées auprès de chaque stagiaire, les remarques des formateurs ainsi que la synthèse du bilan collectif réalisé en fin de session.
Extraits des données bilan*
« Complet dans les sujets abordés et adapté au secteur culturel. » Les fondamentaux (session à la carte).
« La formation était stimulante et intéressante grâce à une belle écoute et à l’expérience du métier du formateur qui rendent le tout agréable à suivre autant que limpide et simple malgré la complexité du sujet et des questions soulevées. » Les fondamentaux (session à la carte).
« J’ai trouvé cette formation intéressante et impliquante en nous mettant en situation de réfléchir et de proposer des cas. Et très respectueuse des histoires personnelles. » Les fondamentaux (session à la carte).
« Cette formation est d’une grande aide pour la gestion de crise pour les managers. Elle est à mettre à la disposition de tout le personnel, même non encadrant ! » Réagir de façon adaptée (session catalogue).
« Très dense et utile ! Ce genre de formation devrait arriver plus tôt dans les formations professionnelles. Peut-être même en lycée. Les affiches ne suffisent pas. » Être référent (session catalogue).
Des formations adaptées aux différents besoins
- 1 journée : Les fondamentaux en matière de violences et harcèlement sexistes et sexuels
- 2 jours : Réagir de façon adaptée face aux situations de violences et harcèlement sexistes et sexuels
- 3 jours : Être référent violences et harcèlement sexistes et sexuels
- 3 jours : Mettre en œuvre un plan d’action et évaluer ses effets au sein de sa structure.
Si le sujet est très transversal, il n’en fallait pas moins imaginer un ensemble de réponses adaptées aux différents types de structures comme aux fonctions de chacun. Les quatre formations dispensées par le CFPTS présentent des angles d’approche distincts. L’objectif est que chacun, selon son implication et ses responsabilités, puisse trouver les réponses correspondant à ses interrogations et son périmètre d’action. Comme toujours, le CFPTS a veillé à ce que ses formateurs soient bien ancrés dans les réalités de nos métiers et trouvent un équilibre entre approche théorique et cas pratiques.
À la carte pour les entreprises de tous secteurs
Du fait des nouvelles dispositions réglementaires, de nombreuses entreprises ont dû former leurs salariés sur ces sujets et ont sollicité le CFPTS pour des formations à la carte (43 sur les 50 sessions de 2023). Certaines structures ont profité de la possibilité de programmer les sessions en fonction de leur besoin pour nous envoyer une bonne partie de leurs équipes (Le 104, la Scène nationale de Bourg-en-Bresse, Live Nation, le Frac Centre-Val-de-Loire, l’ensemble des salariés de la Société d’exploitation de la Tour Eiffel …). Une excellente façon de travailler sur leurs réalités internes tout en bénéficiant d’un regard extérieur.
Parallèlement, les 7 sessions programmées au catalogue ont permis d’ouvrir l’accès aux intermittents ou à des structures plus petites ne pouvant envoyer qu’un ou deux collaborateurs. Quoi qu’il en soit, le CFPTS a su s’adapter à ces différents publics, qu’il s’agisse de composer avec des stagiaires d’horizons variés ou avec des équipes issues du même établissement.
Extraits des données bilan*
« La mise en situation et le partage d’expériences permettent de libérer la parole et de renforcer notre attention sur toutes ces questions. » Les fondamentaux (session à la carte).
« La répartition des 3 journées sur 3 semaines permet de se libérer au regard de l’activité professionnelle et de « digérer » plus aisément le contenu de la formation. » Être référent (session catalogue).
« Le fait d’échanger avec d’autres salariés est un vrai plus. Très intéressant d’entendre les collègues sur ces sujets, même si les avis divergent (justement parce qu’ils divergent !). » Les fondamentaux ( session à la carte).
« La diversité des structures dont étaient issus les stagiaires a contribué à enrichir les échanges au sein du groupe. » Réagir de façon adaptée (session catalogue).
Le CFPTS reste persuadé qu’une logique de mixité et de diversité doit guider l’organisation des formations autour des problématiques transversales. Les enrichissements sont multiples, comme il a été souligné de nombreuses fois dans les bilans.
